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Un ballet de John Cranko
Onéguine à l’opéra Garnier, jusqu’au 5 mars

Le ballet Onéguine se danse au Palais Garnier

Les vers d’Alexandre Pouchkine se transforment en pas de danse jusqu’au 5 mars, sur les planches du Palais Garnier. Séduction, sensualité, amour, trahison, tristesse…, les sentiments d’Eugène Onéguine, Tatiana, Vladimir Lenski et Olga, personnages tout droit sortis de l’imagination d’Alexandre Pouchkine, écrivain, sont interprétés par les Etoiles, les premiers danseurs et le corps de ballet de l’Opéra national de Paris.

Ballet Onéguine au Palais Garnier
Quand Eugène Onéguine rencontre Tatiana.

Des sentiments mis à l’épreuve

Dandy russe, égocentrique, aux actions parfois qualifiées de révolutionnaires, mais souvent plongé dans un profond ennui, Eugène Onéguine quitte Saint-Petersbourg pour s’installer en pleine campagne, dans le manoir de son oncle décédé. Il se lie d’amitié avec Vladimir Lenski, éperdument amoureux d’une certaine Olga. Lors d’une énième soirée d’ennui, Vladimir invite Eugène à un bal. Il y fait la rencontre d’Olga et de sa sœur Tatiana. Cette dernière tombe sous le charme du Don Juan. Timide, elle lui fait part de ses sentiments dans une lettre. A son grand malheur, Eugène Onéguine repousse ses avances. Pour tuer son ennui, il ira même jusqu’à séduire sa sœur, Olga, la promise de son ami Vladimir Lenski. Celui-ci, se sentant trahi, le provoque en duel et y trouve la mort. Rongé par le remord, Eugène Onéguine quitte la campagne. Tatiana en fait de même, poussée par sa mère qui l’emmène à Moscou dans l’espoir de la marier. Lors d’une réception mondaine, Eugène Onéguine et Tatiana se retrouvent. Le séducteur prend conscience de son erreur, il n’aurait pas dû l’éconduire… mais il est trop tard.

Pouchkine, Tchaïkovski, Cranko : trois grands noms pour le ballet Onéguine

Désormais interprétée par les Etoiles, les premiers danseurs et le corps de Ballet de l’Opéra national de Paris, cette histoire d’amour et de trahison, de regret et de passion, est pour la première fois chorégraphiée en 1965. John Cranko, alors directeur artistique du Ballet de Stuttgart, met en scène le roman d’Alexandre Pouchkine. Son interprétation, magnifiée par les somptueux costumes réalisés par Jürgen Rose, plonge les spectateurs dans le faste de la Russie des années 1820. S’il épure l’oeuvre originale afin de se focaliser sur les sentiments, il respecte la composition du roman. Les trois chapitres forment désormais trois actes. Les spectateurs découvrent ainsi Eugène Onéguine dans le premier acte, et attendent les deuxième et troisième actes pour rencontrer Vladimir Lenski, Olga et Tatiana. Pour accompagner sa chorégraphie, John Cranko puise dans le répertoire de Piotr Liyitch Tchaïchovski. Bien que le compositeur ait écrit, entre 1877 et 1878, un opéra à partir de ce roman, le chorégraphe ne reprend pas cette œuvre musicale. Il lui préfère une association de diverses compositions, dont la plupart sont tirées de Saisons. L’arrangement est réalisé par son conseiller musical, Kurt-Heinz Stolze. Ces airs sont interprétés par l’orchestre de l’Opéra national de Paris, jusqu’au mercredi 5 mars.

Crédit photo : Michel Lidvac et http://operadeparis.fr

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