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Ouverture du Café Pouchkine de Saint Germain-des-Près, Paris : une inauguration très réussie

Le tout people, artistique, médiatique et politique se bousculait à l’inauguration du Café Pouchkine le 22 janvier à Saint- Germain- des -Près. : Fanny Ardant, Isabelle Adjani, Pierre Arditi et Evelyne Bouix, Marianne James, Jean -Pierre Chevènement, Mademoiselle Agnès, Natalia Vodianova, Pascal Elbé, Renaud François….

Qui se cache derrière un tel évènement ? Un homme assurément épicurien, fin connaisseur des plaisirs tant diurnes que nocturnes, passionné de design, d’architecture et d’art… Et surtout né sous une bonne étoile, car il en fallait de l’entregent  pour pouvoir ouvrir après l’effondrement de l’Union soviétique le désormais célèbre Café Pouchkine à Moscou. Un café qui n’existait que sous la plume du parolier Pierre Delanoe, immortalisé par le tube mondial de Gilbert Bécaud, « Nathalie ». Cela a fait partie d’un certain désappointement lorsqu’invitée à Moscou par le réalisateur Andreï Kontchalovski, j’appris de sa bouche que ce lieu sublime n’avait été de fait construit qu’en 1999 ! Pourtant l’illusion était parfaite, il me semblait vraiment être dans un hôtel particulier du XVIII° siècle, avec son bar en bois de cerisier au rez-de-chaussée, ses sublimes bibliothèques au premier étage, avec plus de 15.000 livres anciens, et la fameuse mezzanine où se retrouvent les « happy few » au-dessus.

André Dellos, car c’est lui le visionnaire génial, a l’idée de donner à l’imaginaire  sa réalité mythique à la veille du bicentenaire de l’anniversaire de l’immense poète Alexandre Pushkin et, avec l’accord du maire de Moscou, construit un somptueux hôtel particulier qui s’élance sur trois étages, à deux pas de la place Pushkin. La légende prend vie.

Ayant 100 idées à l’heure, il ne s’agissait pas pour le brillant homme d’affaires d’en rester là. On ne compte plus ses restaurants et salons de thé à Moscou ou plutôt si ! 50  établissements. Et le dernier-né des restaurants, le  Fahrenheit, pour lequel le Chef Anton Kovalkov a créé une salade à la truite fumée, poulet fermier et brioche caramélisée à tomber par terre et Denis Kryazheva un cocktail au nom …évocateur,  « Norman seringue. »

A Paris, on connaît déjà le Café Pouchkine miniature du Printemps Haussmann, la pâtisserie de la rue des Francs Bourgeois et maintenant LE Café Pouchkine de Saint Germain-des-Près à la décoration aussi raffinée que subtile. De grands lustres dessinées par Andrey Dellos himself , d’un côté un mur en béton banché, de l’autre un patchwork de briques du 16° siècle peintes en noire, des boiseries aux sculptures délicates réalisées à la main (six mois de travail par des artisans russes pour une seule boiserie !), au sol un parquet à l’instar de celui conçu par l’architecte Nicomède pour le Roi-Soleil, un immense et sublime miroir vénitien and last but not the least les vitrines où se déclinent des « bijoux à croquer » aux noms de Diadema, Pavlova, Vesna, Belizna…côtoyants l’incontournable millefeuille Pouchkine, délice d’un feuilleté caramélisé à  l’aérienne crème vanille Bourbon et croustillant aux amandes et le non moins best-seller de la maison le Medovick sublimé par le Chef pâtissier Damien Piscioneri.

Je dois vous dire pour être retournée ce dimanche au Café Pouchkine que, « mon incontournable à moi » est le chocolat chaud ! Le serveur vous dira pourquoi en vous le servant, il était réservé aux tsars… Une tuerie !

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