Avec l’expansion économique au Maroc, une nouvelle classe de marocains très privilégiés, apparaît. Les hôtels 5 étoiles se multiplient : le soleil, la douceur de vivre, l’hospitalité attirent toujours davantage. L’industrie du luxe est l’un des premiers secteurs à profiter de ce dynamisme. Cela vaut, en particulier, pour l’immobilier haut de gamme et pour l’automobile de prestige . Jusqu’à présent, ceux sont les constructeurs européens qui occupaient ce créneau. Les allemands (BMW, Mercedes, Porsche) en particulier on su se créer une image de performance, de robustesse, de solidité et de sérieux. Les français peinaient à vendre leurs véhicules haut de gamme et restaient cantonnés à des voitures familiales. Les belles italiennes restaient réservées à une clientèle d’exception.
A Casablanca, un designer de yachts, Abdeslam Laraki, se lança dans la création des voitures de luxe Made in Morocco. L’une d’elles avait d’ailleurs séduit le roi du Bahrein. Ce constructeur ne proposa que deux modèles (Laraki Borac et Fulgura). Mais La production s’est malheureusement arrêtée en 2008.
Avec ses lignes élancées, la Fulgura avait immédiatement emporté tous les suffrages lors de sa présentation, en 2002, au salon automobile de Genève. Le classicisme régnait dans l’habitacle avec des matières haut de gamme et soigneusement choisies. L’alcantara se mariait , harmonieusement, avec le cuir et l’aluminium. Affichée, en 2005, lors de sa mise en production, à 300 000 euros, elle resta volontairement limitée à 100 copies.
En 2005, Laraki réalisa un nouveau modèle dénommé Borac. Son design rappelait celui des anglaises les plus prestigieuses. Unique constructeur de voitures marocaines de luxe, Laraki ne produit malheureusement plus de voiture mais les 100 voitures produites sont toutes devenues des collectors !