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John Lobb fait ses armes auprès de Tomas, un grand cordonnier de Londres. Son apprentissage fini, il part en Australie pendant la ruée vers l’or où il confectionne des bottes destinées aux chercheurs d’or. En 1863, il crée une paire de chaussures pour le Prince de Galles qui fut impressionné par son travail. En 1866, il ouvre sa première boutique à Londres, amorçant le début de la gloire avec son savoir-faire en terme de chaussures sur mesure. La marque a une clientèle riche et variée, acteurs, politiciens ou chanteurs (Frank Sinatra était un habitué). Le succès étant au rendez-vous, son fils William ouvre une boutique à Paris en 1902, ce fait, d’apparence assez anodin, est lourd de conséquence pour l’histoire de l’enseigne. En 1976 , John Lobb est racheté par Hermès, cependant il est important de préciser que ce rachat ne concerne que John Lobb Paris. L’ambition d’ Hermès est d’étendre le savoir-faire de l’enseigne, ainsi en 1982 John Lobb se lance dans le prêt à porter.
John Lobb Ltd (l’enseigne qui se trouve à Londres) est fière que sa filiale, sous le contrôle d’Hermès, ait lancée une gamme de prêt à porter tout en gardant l’art du Bespoke (le sur mesure) permettant ainsi d’étendre l’empire de la marque tout en gardant son héritage.
Le Bespoke de John Lobb requiert environ 50 heures de travail, comme pour les costumes sur mesure, le client choisit le modèle de chaussures, le type de cuir et plus encore afin de créer une paire de chaussures unique.
John Lobb lance une gamme de chaussures en partenariat avec la marque Paul Smith, signant des chaussures très colorées. Récemment, John Lobb collabora avec Aston Martin afin de créer des chaussures très chics mais ayant un coté sportif.
Étant une grande marque mondiale, John Lobb participe bien évidemment à la saga cinématographique de James Bond, chaussant Sean connery puis Daniel Craig dans Casino Royale
Les créations de John Lobb apportent solidité, élégance mais surtout procurent un confort inestimable.
