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De l’épicerie fine dans nos supermarchés

Les rayons de nos supermarchés se développent de plus en plus, avec des tarifs allant du discount (beurk)  au très haut de gamme, type épicerie fine (yeaaaah)  en passant par les marques distributeurs ou plus réputées (j’aime pas être comme tout le monde). On assiste aussi à l’apparition de plus en plus d’épiceries fines offrant des produits à la fois rares et coûteux.

Le rayon du très haut de gamme ne fait que croître, surtout dans notre pays, inventeur de la gastronomie, de la finesse et du luxe ; ces 3 termes s’associent aujourd’hui à la grande distribution pour donner différents produits (french touch). Sont-ils réellement intéressants ? Devons nous nous ruer dessus ou est-ce un énième coup marketing ? (suspense…)

 

Huile-prestige-viaprestige-lifestyle

Ce ne sont généralement pas les produits les plus mis en avant, ni ceux les plus vendus, mais ce sont toujours les plus chers, ceux dont on se dit « à ce prix là ça doit valoir le coût ! », et je ne parle pas de saumon ou de foie gras (non non c’est devenu trop accessible), mais plutôt d’huile d’olive bio extra vierge à base de variétés d’olives rares, cueillies à la main, pressées au moulin artisanal et non filtrées. Ou encore d’eaux venues du monde entier comme la « Bling H2O »  qui passe par  9 étapes différentes de purification, que ce soit à l’ozone, à la milcrofiltration ou encore aux UV. Le packaging est reconnaissable entre mille, il marque bien son positionnement très haut de gamme, en effet, la bouteille est sertie manuellement, de cristaux de la marque « Swarovski » (qui lui donne un look loin du terme : classe) d’où son prix de 49€ les 75 cl dans certaines épiceries fines.

L’art de l’épicerie fine

Alors au-delà d’un packaging souvent très soigné et de mots techniques mis en avant, il s’agit tout de même de produits qui sont un peu « la rolls » de leur style de produits. Ils poussent souvent au paroxysme les techniques connues à ce jour, qu’elles soient ancestrales ou totalement innovantes, ce qui permet d’avoir un produit au goût oublié ou au goût totalement inédit.

Le luxe ne réside pas seulement dans les apparences, il faut que le contenu soit à la hauteur, ici on parle de plaisir, il faut que le produit soit proche de la perfection pour accrocher le client. On sait pourtant que la dimension psychologique y est pour beaucoup. L’étude de Plassmann, datant de 2008, a démontré que l’appréciation du vin se faisait proportionnellement au prix élevé, mais je ne pense pas que cela soit valable pour tous les produits, surtout pour ceux comme la moutarde et les pâtes qui offrent aujourd’hui des déclinaisons venues tout droit de la science fiction (moutarde à la truffe blanche et tagliatelles à la rose), au-delà de l’impact psychologique, si ce n’était pas  gustativement bon, le bouche à oreille (jeu de mot, ramoutcho)  ne fonctionnerait pas et le client ne dépenserait pas 2 fois pour le même produit.

Mais après tout ce ne sont pas des produits du quotidien, ce sont ceux que l’on s’offre rarement afin de les savourer du plus profond de soi, non pas pour les dévorer sans vergogne (vocabulaire de 1782), contrairement aux fast-food qui en sont le parfait opposé, terminons sur cet adage qui résume ceci parfaitement :

« La chose la plus triste que je puisse imaginer, est de s’habituer au luxe. » Charlie Chaplin

Retrouvez mes autres articles ici et ici, à bientôt 🙂

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